Généralement, on s’attend à ce que les actions des pouvoirs publics complètent celles du privé. Hélas, si l’objectif est le même, c’est plutôt une concurrence qui s’installe entre eux. Et concernant le projet du Grand Paris, je crains qu’il ne soit en compétition directe avec les nouveaux modes de déplacement qui sont en train d’émerger grâce à la révolution numérique actuelle. (lire la suite…)
Économie
Crise grecque : 2015 n’est pas 2011
Ce qui a changé entre la crise de 2010/2011 et celle de 2015, c’est la nature du risque.
En 2010/2011, on avait peur que le défaut de paiement de la Grèce fasse flamber les taux des obligations d’État des autres pays de la Zone euro qui étaient aussi en position délicate (l’Italie, l’Espagne, le Portugal et l’Irlande).
C’était un problème purement purement financier qui a été résolu par des décisions politiques (rachat de la dette par le FESF et décote de sa valeur).
Cependant, comme toujours en pareil cas, la difficulté financière s’est rapidement propagée à la société et donc a impacté les citoyens de ces pays, avec comme conséquences : explosion du chômage, déflation salariale, précarisation, recul des prestations sociales…
Les bénéfices de la déflation selon Larry Page
Cette semaine, c’est la déflation qui agite toutes les têtes pensantes.
Même si le sujet n’est pas neuf, je pense que c’est Larry Page, cofondateur et patron de Google, qui a lancé le thème avec une interview au Financial Times.
En résumé, Mr Page n’y va pas par quatre chemins :
après la robotisation qui est train de finir de mettre à mal la classe ouvrière, c’est au tour de la classe moyenne de découvrir le chômage de masse.
La raison en est selon ses termes : les algorithmes.
Je traduirais cela par l’automatisation des taches intellectuelles grâce à l’informatique.
Pour lui, la déflation induite sera telle que tous les prix vont chuter.
Il se hasarde même à nous donner un exemple chiffré en prédisant une des prix des biens immobiliers dans la à Silicon Valley, de 95 %.
Idéologie de la crise : qui va payer l’addition ?
La crise actuelle prend sa source dans notre sur-endettement.
Oui, c’est bien le terme. On est tous sur-endetté !
Enfin, c’est la société dans son ensemble, au travers de la dette publique mais aussi de la plus grande dette privée, celle du système financier et plus particulièrement celle les banques. (lire la suite…)