Le FIP Corse suscite beaucoup d’intérêt par la réduction d’impôt qu’il offre, mais aussi beaucoup de défiance, menant certains à n’y prévoir qu’une perte d’argent assurée. Est-ce à dire que les gestionnaires de ces fonds sont des inconscients ?
Soyons sérieux, certes le risque de perte existe, mais il est juste un peu plus élevé qu’avec les FIP classiques. Le FIP Corse est risqué mais c’est loin d’être une arnaque.
1 / Définition d’un FIP
Partant du constat que toutes les belles entreprises de ce monde ont d’abord été de petites entreprises, les pays développés ont compris que pour continuer à alimenter leur croissance, il était préférable de faciliter le développement des petites et moyennes entreprises.
Pour cela, nos dirigeants disposent de deux options :
- soit accorder des subventions et/ou des réductions d’impôts aux petites entreprises ;
- soit encourager l’investissement dans ces entreprises.
La France, s’est engagée sur la seconde voie à la fin des années 90, d’abord avec la Loi de Finances pour 1997 qui a créé les FCPI, Fonds communs de placements dans l’innovation, puis la Loi du 1 août 2003 pour l’initiative économique, qui a instauré les FIP, Fonds d’investissements de proximité.
L’encouragement à investir dans ces petites sociétés revêt deux formes :
- un crédit d’impôt accordé aux contribuables qui investissent. Ainsi, tout imposable a le choix :
- soit de payer des impôts,
- soit d’investir dans des PME ;
- ainsi qu’une exonération d’impôt sur les plus-values éventuellement réalisées (seul resterait à s’acquitter des prélèvements sociaux).
Le taux de la réduction d’impôt sur le revenu accordée est actuellement de 18 %*.
Ainsi, si vous deviez vous acquitter de 400 € d’impôts, vous n’avez plus que 220 € d’impôts à régler (400 € – 180 €) après investissement.
Aujourd’hui, ce procédé satisfait toujours pleinement nos dirigeants qui constatent que plusieurs centaines de millions d’euros par an viennent alimenter nos PME qui en contre-partie créent des milliers d’emplois.
Et quand on sait que les PME génèrent 85 % des créations d’emploi en France, on comprend mieux l’enjeu.
Cependant, il a été rapidement constaté que certaines régions ne bénéficiaient pas des investissements par le biais de FIP.
La raison principale est que le « P » de FIP signifie : proximité.
Et dans l’esprit du législateur, il s’agit de promouvoir l’investissement au niveau régional, plutôt que national.
Pour ce faire, la loi impose aux promoteurs des FIP de choisir pour chaque fonds un nombre restreint de régions (actuellement 4 régions).
Et les régions Outre-mer, de part leurs spécificités intrinsèques : éloignement de la métropole et taille réduite comparé aux régions métropolitaines, n’entraient pas dans les choix des promoteurs.
Aussi, pour rétablir une certaine équité entre les territoires de la République, le législateur a créé des taux de réduction d’impôt plus favorable pour les FIP investissant dans ces régions (c’est la même idée que la remise de 50% sur l’écotaxe poids lourds accordés aux transporteurs bretons pour compenser leur ex-centrage par rapport à leurs concurrents des autres régions).
2 / Le FIP Corse
Concernant la Corse, ce fut le cas dès la Loi de Finance 2007.
Et cela ce traduit aujourd’hui, en 2013, par un taux de réduction d’impôt de 38 %*.
Si vous deviez vous acquitter de 400 € d’impôts, vous n’aurez donc plus que 20 € d’impôts à payer (400 € – 380 €) après investissement.
Fort de cet avantage, dès 2007, deux jeunes sociétés de gestion (Vatel et Viveris) ont lancé leur premier FIP Corse.
Aujourd’hui, après avoir fait ses armes en 2012 et 2013 sur l’Île de La Réunion, c’est au tour d’un leader français du capital-risque, OTC AM, de lancer son FIP Corse Croissance.
OTC, c’est depuis 2001 : 45 000 clients, 380 M€ sous gestion, 400 PME financées. Une société classée au 1er trimestre 2013 : 2ème en volume de capitaux levés et 1ère en nombre de sociétés financées.
Maintenant, vous allez me dire : « Oui mais c’est la Corse… ! ».
Peut-être… Cependant, à mon sens, il existe un tas d’arguments qui plaident en faveur d’un investissement dans un FIP Corse :
- Les gérants des premiers FIP Corse n’ont pas à rougir de leurs résultats. Ils sont dans la ligne prévue, à savoir la fameuse courbe en « J ». De plus, concernant les FIP, tout comme pour les FCPI, c’est quand les gérants auront revendu leurs participations dans les PME que l’on connaîtra vraiment les valeurs et donc les performances. En attendant, les commissaires aux comptes valorisent prudemment les valeurs comptables des PME et ainsi les performances en cours de vie des FIP peuvent être bien différentes de celles qui seront réalisées à leur liquidation.
- Concernant les frais de gestion, ils sont tout à fait comparables à ceux des autres FIP. Seuls les frais indirects, ainsi que les frais liés aux acquisitions et cessions peuvent éventuellement être plus importants que pour un FIP continental.
- L’économie Corse se porte bien, en tout cas mieux que celle du continent, avec ces 10 dernières années, une progression moyenne du PIB de 2,5 %/an. Ceux qui connaissent déjà l’île de beauté comprendront probablement le potentiel de développement qui existe, en particulier dans l’offre touristique. Du coté d’OTC AM, l’équipe de gestion envisage d’investir sur une dizaine d’entreprises alors que plus d’un millier seraient éligibles. Ce qui offre un très large choix à leur rigoureuse sélection.
- Enfin, même si on n’aime pas trop mettre en avant l’aspect « défiscalisation » d’une opération, c’est quand même un taux de réduction de 38 % ! Et ce n’est pas une simple cerise sur le gâteau !
Dans la pratique, le bénéficiaire d’une réduction d’impôt, gagne cet avantage fiscal, l’année qui suit celle pour laquelle il déclare son investissement. Pour comparer cette opération aux autres placements, c’est comme obtenir une plus-value de 38 % l’année suivant l’investissement.
À ce gain, va se rajouter le produit de la revente des participations dans les PME au bout de 7 à 9 ans (on prendra donc une moyenne de 8 ans dans les simulations ci-après).
Le retour sur investissement ce fait donc en deux temps (après l’acquisition des parts de FIP l’année N) :
- N+1 : gain de 38 % de l’investissement
- N+8 : remboursement après liquidation du FIP
Pour en mesurer la performance, on pourra en calculer le taux de rendement interne (TRI) (le TRI est à comparer au rendement d’un investissement qui procure un revenu régulier (Par exemple, le Livret A avec son rendement de 1,25 %/an a un TRI de 1,25 %).
A présent, concernant ce genre d’opération, l’inconnue est le montant du remboursement final aux investisseurs. Pour se faire une idée sur le résultat à la sortie, il faut analyser diverses hypothèses :
scénario | Ultra pessimiste | Pessimiste | Optimiste |
Perte/gain en capital | -60 % | 0 % | +50 % |
Année N | -100 | -100 | -100 |
Année N+1 | +38 | +38 | +38 |
Année N+8 | +40 | +100 | +142,25 |
TRI | -4,95 % | +5,73 % | +10,18 % |
- Le scénario « Ultra pessimiste » correspondrait à la perte complète des investissements en Corse !?! En effet, les règles de gestion des FIP n’impose qu’un cota de 60 % des investissements à destination des PME régionales, 40 % restant étant librement investis par l’équipe de gestion sur des placements standards. De plus, dans ce sombre scénario, les 40 % restant ne rapporteraient rien.
- Le scénario « Pessimiste » correspondrait à un investissement qui ne rapporterait aucune plus-values et ne générerait aucune perte, les gains et les frais s’équilibrant.
- Le scénario « Optimiste » est calculé sur la base d’un gain de 50 %. À la liquidation, année N+8, les investisseurs récupèrent 150 % de leurs capitaux. La plus-value n’est pas imposable mais reste cependant soumise aux prélèvements sociaux de 15,5 % (taux 2013), ce qui réduit les capitaux récupérés à 142,25 %.
Tenant compte de la réduction d’impôt accordée dès la première année (+38 %) on s’aperçoit que l’opération présente un vrai potentiel de réussite.
En conclusion, le FIP Corse est indéniablement une opportunité financière.
Cependant la performance et la sécurité repose en partie sur une région difficile à comprendre et sujette à toutes les polémiques.
Il faut aussi tenir compte des deux contraintes liées à ce genre de fonds (FIP et FCPI) :
- ces fonds étant plutôt risqués, il est déconseillé d’y placer plus de 10 % de son patrimoine ;
- les capitaux sont bloqués plusieurs années, dans le cas présent jusqu’à 9 ans. Il ne faut donc utiliser ce genre de produit qu’avec un horizon de placement lointain.
Aussi, il revient à chacun de juger de l’opportunité d’investir dans le FIP Corse, selon son degré d’aversion au risque.
Et quoi qu’il en soit, d’autres solutions existent pour diminuer ses impôts, en commençant par les FIP « classiques ».
⇨ Voir notre comparatif de FIP (et FCPI), incluant notre sélection de FIP Corse.
* Depuis août 2020, ces taux de réduction sont à présent de 25% pour les FCPI et 30% pour un FIP Corse ou Outre-Mer..
novembre 15th, 2013 le 16 h 22 min
OTC Asset Management met tout son savoir faire et son expérience pour faire de son FIP Corse un produit performant et non uniquement un produit de réduction d’impôt. En atteste leur communication :
http://www.h24finance.com/news-5329@10684.html
OTC AM va même jusqu’à avoir un gérant attitré pour le FIP, embauché ou détaché sur place, et qui sera donc au contact direct et permanent avec les entreprises Corses.
Le FIP devrait resté ouvert jusqu’à l’été prochain.
Ceci étant, lorsque le fonds était encore à l’état de projet, un des directeurs associés m’avait indiqué qu’ils ne prendraient que 5 M€ de capitaux.
Si ce volume était atteint avant cette échéance, ils risqueraient de fermer les souscriptions.
Dans le même temps, je pense qu’ils peuvent aussi se donner de la flexibilité dans le volume de capitaux collectés en fonction des PME à financer qu’ils vont découvrir et de leurs besoins réels en capitaux.
Par ailleurs, le fonds étant ouvert durant la première moitié de 2014, cela signifie qu’avec ce FIP Corse, en plus de réduire son impôt sur le revenu 2013, on peut aussi ou à nouveau, réduire ceux de 2014 !
Dans ce cas, comparé à l’investissement dans un FIP lancé l’an prochain, cela fait gagner un an sur le délai de récupération de ses capitaux.
Cette mesure est donc aussi très intéressante.
(dans le scénario pessimiste, cela améliore le le TRI de 0,8 % et dans le scénario optimiste de 1,5%)
De plus, ce 1er FIP Corse pour OTC devrait en priorité financer les entreprises que le gérant trouvera les plus intéressantes, comparer aux FIP suivants qui devraient être lancés dans les prochaines années.
En effet, l’investisseur a plus de chance de trouver de meilleures affaires en arrivant le 1er.
Et même si d’autres acteurs sont déjà présents en Corse, ils n’ont jusque là apporté que très peu de capitaux, et n’ont pas forcément la même vision et expertise qu’OTC (ils ne choisissent donc pas forcément les mêmes entreprises).
novembre 22nd, 2013 le 21 h 01 min
Je suis d’accord sur le fait qu’il y a là une opportunité et que le risque de perte est mesuré.
Maintenant il existe un climat particulier en Corse :-)
N’y a-t-il pas un risque avec les autonomistes ?
novembre 25th, 2013 le 16 h 21 min
Philippe,
Si vous pensez aux risques de dégradation ou d’attentat sur les locaux des PME constituant le FIP Corse, rassurez vous, ce ne sont pas des résidences secondaires de continentaux fortunés :)
En effet, il faut bien prendre en compte que les PME financées par le FIP Corse sont des entreprises… corses.
Elles font vivre l’économie locale, d’autant plus qu’elles emploient du personnel local, donc… corse.
Le risque n’est donc en aucune façon les indépendantistes, mais le sous-développement de la région, sa taille réduite et le nombre limité d’entreprises à la fois éligibles et à fort potentiel (d’où les 38 % de réduc.).
Je fais cependant confiance aux gestionnaires d’OTC pour faire les bons choix, et je pense que ça vaut vraiment le coup d’investir dans ce FIP. C’est mon avis personnel.
Les plus frileux pourront toujours répartir le montant de leur investissement entre FIP Corse et FIP classiques… une stratégie pour ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
août 21st, 2014 le 11 h 52 min
Sur la simulation, vous oubliez les frais de tenue (exorbitants) de 4% par an ce qui donne une perte dans le scenario neutre de 10% par an et pas 6 et d’un gain de 6 au lieu de 10% dans le scenario optimiste…un détail ? pas très sérieux…
août 22nd, 2014 le 10 h 50 min
Christophe Muzard,
En fait, une de mes premières préoccupations avec ce blog, c’est d’être lu.
Ainsi, j’ai tendance à simplifier les raisonnements pour me donner plus de chances.
Malgré cela, je n’en profite pas pour m’arranger avec les faits et j’essaye de conserver toute mon honnêteté intellectuelle.
Dans les exemples que je donne ici, j’ai fait le choix de ne pas évoquer les frais de gestion récurrents dans ma simulation, ni d’ailleurs les frais d’entrée (3%) et le cas échéant, le « carried interest » (partage de la plus-value).
Néanmoins, j’en ai bien tenu compte.
De même, j’ai aussi fait le choix de ne pas rajouter « net de frais » après le terme « perte/gain en capital »,
Pour preuve du fait que j’ai tenu compte des frais, voici comment j’ai raisonné :
J’ai considéré que la partie libre serait investie par l’équipe de gestion sur des placements compensant tout juste les frais.
C’est à dire majoritairement du monétaire, pour obtenir dans les 4 %, soit relativement l’équivalent des frais prélevés.
Je n’ai pas tenu compte du fait que sur cet horizon de placement (moyen), l’équipe de gestion pouvait se permettre un peu de risque, les premières années.
Ainsi, le scenario « ultra pessimiste », celui où la Corse serait rasée ! Il ne resterait que la partie libre sans aucun gain (les rendements ayant compensés les frais), soit 40 %, comme je l’ai écrit.
Dans le scenario « pessimiste », j’envisage, pour la partie investie en Corse, une performance compensant juste les frais (comme pour celle libre).
J’espère tout de même que les gérants de ce fonds vont faire mieux que le monétaire.
Comme vous le faîtes remarqué, ils sont grassement payé pour remplir leur mission ;-)
Mais bon, sait-on jamais !
S’ils ne font pas mieux que le monétaire, on obtient tout de même presque deux points de plus qu’avec du monétaire actuel.
Ces deux points viendraient en compensation du manque de liquidité de ce placement !
Ce qui me semble honnête.
Quant au scenario optimiste, il correspond à un gain de 50 % sur 100 % des capitaux, mais réalisé uniquement avec la partie investie en Corse, soit 60 % des capitaux.
Si on ne se base que sur cette partie des capitaux, cela fait un gain de 50/60×100 % = 83 %.
Sur 8 ans, cela représente un rendement annuel de 1-1,83^(1/8) = 0,0787 = ~ 8 %/an.
Si on ajoute les frais ~4 % (qu’il faudrait compenser), cela implique une performance de 12 %/an par l’équipe de gestion.
Certes, cela est un peu optimiste, surtout si l’on pense que l’Europe va sombrer et qu’il n’y aura de levier par le crédit sur les opérations financées.
Pour ma part, j’imagine que d’ici 8 ans, on aura trouvé les moyens de sortir la tête de l’eau, comme on le fait à chaque cycle économique.
Mais ceci est un avis personnel que je n’impose à personne.
D’ailleurs, même si cette article se veut promotionnel, je pense avoir garder un ton assez neutre (même dans le titre) et concernant ce troisième scenario, j’ai bien pris soin de le qualifier « d’optimiste » et non de « normal » ou « moyen »,
Par ailleurs, j’imagine que dans le fond, ce qui vous chagrine le plus, ce sont ces 4%/an de frais récurrents.
4 %, c’est dans les faits 2 % de plus que les frais sur les fonds actions.
Dans ces fonds actions, il y a à manger et à boire.
Il suffit de regarder les classements.
Nombre d’entre eux sont à plus de 10 %/an depuis parfois des décennies, tandis que d’autres sont tout simplement catastrophiques.
Il en ira de même avec les FIP quand on disposera d’assez de recul pour savoir qui sont les meilleurs gérants.
Et ces 2 % supplémentaire, par rapport aux fonds actions, se justifie facilement par les coûts supplémentaires engendrer par la recherche, la sélection, l’accompagnement, puis la cession de ces entreprises non cotées.
Pour conclure, je conçois que l’on puisse trouver ces frais élevés et que l’on puisse être réservé sur le résultat du FIP Corse.
Mais le FIP Corse n’est qu’une options parmi d’autres pour « faire fructifier l’argent de ses impôts » (j’ai piqué cette formule aux as de la « défisc » !).
Pour ma part, j’aurais plutôt un penchant pour le Girardin Industriel, en choisissant un des deux acteurs « historiques » qui n’a jamais subit de sinistre ou pour les plus frileux, on contractant une assurance de bonne fin fiscale.
Cependant hélas, il faut payer au moins 4 000 €/an d’impôts sur le revenu, tandis que 380 €/an suffisent pour le FIP Corse.
En espérant avoir répondu à votre remarque.
Et en vous remerciant de m’avoir donner l’opportunité de développer un peu plus.
septembre 11th, 2014 le 10 h 43 min
Bonjour à tous,
OTC AM vient de me confirmer qu’une nouvelle version du FIP Corse est actuellement en préparation pour cette automne.
Les souscriptions avant le 31 décembre prochain permettront donc de réduire votre imposition sur le revenu de cette année (2014) payable l’an prochain (2015).
Le taux de réduction d’impôts reste le même : 38 %.
septembre 18th, 2014 le 16 h 27 min
Bonjour,
Il me semble que la société Viveris Management bénéficie d’une équipe de plusieurs investisseurs basés à Ajaccio et spécialiste des PME Corse dirigée par Jacques Vitali qui jouit d’une excellente réputation. La courbe d’investissement des premiers fonds apparaît en accord avec les rendements attendus.
A mon sens, il n’y a pas à avoir plus de craintes qu’avec un autre FIP investissant sur le continent. Au contraire aux vues de l’avantage fiscale à l’entrée.
septembre 28th, 2014 le 13 h 44 min
En effet Caroline, il est important d’investir avec une société de gestion possédant un vrai savoir faire, et il n’y a pas plus de risques qu’avec d’autres types de FIP.
A ce sujet, OTC Agregator vient de nous livrer son FIP Corse 2014, « Corse Croissance n°2 », ouvert aux souscriptions dès à présent (à droite du tableau comparatif des FIP).
Pour rappel : date limite de souscription le 31 décembre 2014 pour bénéficier de la réduction d’IR en 2015, puis le 30 juin 2015 pour bénéficier de la réduction d’IR en 2016.
octobre 13th, 2014 le 10 h 34 min
Bonjour
J’ai découvert ce produit ( FIP CORSE) récemment ..après e l’avoir entendu souvent évoqué sur le net ..j’ai lu la plaquette avec attention ainsi que de nombreux commentaires ..je suis devenu assez positif sur ce placement ..spécifique certes mais je pense « acter » ..
pour 2014 .
décembre 10th, 2014 le 13 h 06 min
Bon ça reste quand même de l’argent bloqué pour une réduction ponctuelle… Personnellement je préfère l’immobilier locatif qui permet d’étaler la réduction sur plusieurs années.
Mais je conviens qu’on est pas dans les mêmes montants d’investissement et le FIP Corse que vous présentez me semble tenir la route.
En tout cas j’aime bien votre « démonstration », reste à voir la qualité des PME dans lesquelles seront investis les fonds.
Cordialement
mai 19th, 2015 le 9 h 24 min
Cela fait trois ans que j’investie dans les FIP Corse. (VATEL). Je ne regrette rien, même la valeur du capital ne baisse pratiquement pas; avec le gain fiscal, c’est formidable.
juin 11th, 2015 le 23 h 16 min
Monsieur Bergot,
Vous indiquez dans l’un de vos commentaires : « Pour ma part, j’aurais plutôt un penchant pour le Girardin Industriel, en choisissant un des deux acteurs « historiques » qui n’a jamais subit de sinistre ou pour les plus frileux, on contractant une assurance de bonne fin fiscale. »
A quels acteurs historiques faites-vous références ?
juin 12th, 2015 le 15 h 59 min
Je fais référence à Ecofip et Inter Invest.
Bien sûr, j’en parle parce qu’on utilise leurs services pour nos clients :
http://www.la-boite-a-finances.com/dispositif-girardin
Nous avons aussi Fineiffel, comme partenaire.
Mais nous savons moins de chose sur eux.
Il existe très certainement d’autres monteurs d’opération en Girardin industriel qui n’ont jamais subi de sinistre.
Nous ne les connaissons pas tous.
Mais nous avons croisé pas mal de ces acteurs dans ce domaine qui traînaient des casseroles, sans compter ceux qui ont sombré corps et âme parce que leurs erreurs touchaient trop de leur clients en même temps.
C’était des acteurs de taille moyenne et dans les derniers arrivés sur le marché.
Leur position de challenger et leurs ambitions les ont poussé à prendre trop de risques !
Concernant Ecofip et Inter Invest, ce sont les deux plus gros acteurs et je présume, les plus anciens.
Ils ne servent pas forcément les meilleurs rendements en retour pour l’investisseur.
Mais quand on me propose 22 % avec l’un d’eux, au lieu de 26 % avec un monter moins connu, je n’hésite pas une seconde.
Je trouve cela suffisamment généreux pour ne pas prendre le risque de me brûler les ailes !
J’appelle tout de même votre attention sur le fait qu’il faut plus d’impôts à réduire quand on utilise du Girardin Industriel qu’avec un FIP ou un FCPI.
Dans le 1er cas, c’est à partir de ~ 4 000 € et dans le 2nd, c’est généralement 1 000 €.
De plus, dans le 1er cas, on récupère son investissement dès l’année suivante, dans le 2nd, c’est 5 à 10 ans plus tard.
Concernant la rentabilité, rarement un FIP ou FCPI a pu battre le Girardin industriel.
Une forme d’injustice sociale !?
novembre 10th, 2015 le 12 h 36 min
Cette année pour ma part choisis le FIP Corse Alimea. En plus d’avoir les frais de gestion les moins chers du marché (de ce que j’ai vu 1 point de moins par an que ses concurrents), l’équipe de gestion semble bien au fait de l’économie Insulaire et donc susceptibles d’investir dans les meilleures PME.
novembre 10th, 2015 le 23 h 57 min
Bonjour Caroline,
C’est toujours un plaisir de vous lire ici.
En évoquant l’an passé, l’équipe de gestion de Viveris, puis cette année, celle de CPG/Doren, j’ai l’impression que vous faites surtout référence à Patrice HAROUIMI.
Concernant les frais d’entrée, je constate que cette année, tous les promoteurs de FIP Corse se sont alignés sur 2 % présentés au public.
Et c’est bien le cas cette année d’OTC Agregator (devenu APICAP).
C’est aussi le cas de Linxea, n’est-ce pas ?
Par ailleurs, les frais d’entrée « présentés au public » ne sont pas forcément ceux que le conseiller ou le distributeur du produit propose à ses souscripteurs en privé.
À bon entendeur…
novembre 3rd, 2016 le 1 h 53 min
Merci pour cet article.
Je voulais partager ce simulateur d’impôts Nouvelle génération qui peut aider les citoyens à réduire leurs impôts: docteur.tax
Sa particularité est qu’il est illustré de graphiques simples qui vous projettent sur une période de 25 ans. Vous pourrez anticiper votre avenir fiscal avec précision.
En espérant qu’il rende service à beaucoup de contribuables.
novembre 3rd, 2016 le 9 h 04 min
Beau travail Gauthier, votre simulateur est simple et convivial, et assurément utile dans une démarche prospective.
PS : N’utilisez pas de VPN tel HMI, vous avez failli être banni.
novembre 5th, 2016 le 14 h 53 min
Bonjour,
Les FIP Corses me semblent être disponibles jusqu’au 31 décembre 2016, mais sont ils toujours considérés comme intéressants et peu risqués ?
Si oui quels en seraient selon vous les meilleurs promoteurs ?
Bien cordialement
Pascal Baranger
novembre 6th, 2016 le 13 h 10 min
Bonjour M. Baranger,
Oui vous pouvez souscrire jusqu’au 31 décembre, le cachet de la poste faisant foi.
L’avantage fiscal est déterminant pour la performance d’un FIP, qu’il soit Corse ou autre, là je ne vous apprends rien.
L’expérience de ce type de fonds, la qualité des gérants et une emprise locale de la société de gestion sont les autres paramètres à prendre en compte.
Si on est au « vert » sur ces critères, les FIP Corse ont de fortes chances d’être financièrement intéressants, quand au risque, il n’est pas plus élevé que sur les FIP traditionnels. La seule vraie incertitude repose sur la liquidité à la sortie, plus que la rentabilité, même si celle-ci reste aléatoire.
Après, chaque société qui propose un FIP Corse a ses atouts, difficile d’attribuer le superlatif « le meilleur promoteur » à l’une plutôt qu’à l’autre. L’acteur historique est ACG-Management (ex Viveris) qui a lancé son premier FIP Corse en 2007, un an avant Vatel Capital. Ont suivi Apicap (ex OTC Agregator) en 2013, puis Calao en 2015 et enfin Femuqui en 2016, une jeune société Corse.
Au delà des critères énoncés supra, déterminer son FIP Corse sera au final un choix personnel.
novembre 23rd, 2016 le 16 h 58 min
Bonjour à tous,
Pour ma part, j’ai fait le choix du FIP d’ACG Management. J’estime qu’à l’heure actuelle, c’est le leader sur le périmètre insulaire avec 160 m€ de fonds sous gestion.
Ayant une équipe locale basée en Corse, je pense qu’ACG Management dispose d’une proximité importante avec ses affiliés, atout que les autres sociétés de gestion n’ont pas. Ils sont au coeur du développement économique de l’île.
Ayant souscris depuis 2007, j’ai pu bénéficier des premiers retours sur investissement avec une performance dépassant mes attentes et confirmant mon choix d’investissement.
novembre 23rd, 2016 le 23 h 04 min
Merci Monsieur Naute pour votre témoignage qui confirme l’intérêt du FIP Corse.
Au delà de votre excellent choix personnel, notez toutefois que l’importance de l’encours sous gestion n’est pas lié à la qualité de gestion, et, au passage, Vatel Capital dépasse les 200 M €…
Notez également que Apicap et Calao ont aussi une présence locale quasi permanente, sans compter Femuqui… toutes trois sont donc en liaison étroite avec leurs entreprises « affiliées », pas seulement ACG-Management.
décembre 15th, 2016 le 11 h 10 min
Bonjour,
Que penser des offres actuelles, finalement assez réduites ?
Il semble que des distributeurs offrent des primes à la souscription, mais ces distributeurs de de toutes petites sociétés à mon avis incapables de suivre ces investissement dans le temps.
Par contre, un gros distributeur offre les droits d’entrée, à mon sens c’est le seul courtier sérieux à faire une offre.
Je suis un peu perdu….
décembre 15th, 2016 le 12 h 02 min
Bonjour Steph,
L’offre en FIP CORSE ne sera jamais pléthorique.
C’est très spécifique, les fonds ne seront jamais volumineux et aussi, il n’y aura jamais que quelques spécialistes pour proposer ce genre de produit de niche.
Sinon, aucun distributeur ne peut baisser les frais d’entrée sous 2% (et même 3%, pour Apicap).
C’est requis dans les contrats qu’on signe avec les sociétés de gestion.
Et le dernier confrère dont vous faîtes état n’échappe pas à la règle.
Concernant le suivi dans le temps des investisseurs, c’est plutôt notre spécialité, à La Boîte à Finances.
On dématérialise tous nos dossiers clients, on automatise autant que possible leur traitement, on conserve tous nos échanges avec eux et tout ça est autant accessible aux conseillers qu’aux clients eux-même, par internet.
Ainsi, c’est beaucoup plus facile à suivre qu’un dossier au fond d’une armoire ;-)
Par ailleurs, je suis persuadé que les petites structures s’occupent mieux de leur clientèle, tant chaque client leur est précieux et qu’ils ne sont pas dans une usine à faire du chiffre.
janvier 8th, 2017 le 16 h 43 min
Mélanger le Girardin et l’investissement FIP est inapproprié.
Le premier est une défiscalisation one shot à taux de retour sur investissement prédéfini.
Le second est un investissement à terme défini mais sur le long terme. Je ne connais aucun FIP Corse liquidé depuis leur lancement en 2007.
Petite et gigantesque remarque : les frais sont exorbitants, et effacent à eux seuls la réduction fiscale.
janvier 9th, 2017 le 12 h 14 min
Bonjour Hello75009,
Et merci pour votre visite.
Girardin industriel et FIP ou même FCPI sont en effet très différents, pour ne pas dire extrêmement différents.
Cependant, si l’on paye suffisamment d’impôts, je ne vois pas ce qui empêcherait de les utiliser conjointement.
On peut très bien réduire une partie de ces impôts avec un dispositif et l’autre partie avec l’autre.
Certes, c’est plus de travail administratif, mais pourquoi pas ?
On peut aussi faire plus simple en alternant d’une année sur l’autre.
L’avantage étant bien sûr de diversifier son patrimoine et donc de répartir les risques.
Personnellement, ce qui arrive souvent, c’est d’avoir des investisseurs qui commencent une année par du FCPI ou FIP, parce qu’ils connaissent le dispositif et ensuite, je leur mets en avant le Girardin industriel parce qu’ils commencent à avoir trop de FCPI ou FIP dans leur patrimoine.
Le Girardin industriel mobilise beaucoup moins de capitaux sur la durée et c’est à ma yeux sa première vertu.
Sinon, les frais des FCPI et FIP sont élevés, comparé à ceux des fonds classiques.
Le double d’un fonds actions standards.
Et le FIP corse n’échappe pas à la chose.
Cependant, en private equity, il n’en est jamais autrement.
Les fonds sont plus petits et les frais pour trouver et sélectionner les entreprises sont plus importants.
Maintenant, les acquisitions de parts d’entreprise ne se font pas sur les bases de rendement que pour les entreprises cotées.
Les gérants de FCPI et FIP n’apportent pas les capitaux confiés par les investisseurs pour ramasser du 3 %/an. C’est plutôt le triple.
La loi de l’offre et de la demande rétablit l’équilibre bousculé par les coûts plus importants dans ce domaine.
Ce n’est pas du suicide financier !
D’ailleurs, à ce jour, pour l’ensemble des FIP corse (entre 2008 et 2015) les résultats se situent entre -9,57 % et +6,17 %, avec une moyenne à -1,82 %.
Et pour information, le premier FIP corse a été liquidé, il y a quelques semaines, au bout de 9 ans, à -2,89 % de performance.
Ce qui fait un gain de (38 % – 2,89 %)/(100%+2 % de frais d’entrée) = 34 %, ce qui fait un TRI de 3,34 %/an.
Rien d’extraordinaire, mais par les temps qui courent… Depuis la crise de 2008, c’est plutôt appréciable.
février 5th, 2017 le 21 h 12 min
Bonjour David,
Je découvre tout juste grâce à votre site l’existence de ces moyens de réduire l’impôt. Pardonnez-donc le côté novice de ma question :
Sera-t-il possible, dans les mêmes conditions que les autres années, de souscrire en 2017 à un FIPC, FIP ou Girardin Industriel et d’avoir toute la déduction en 2018 malgré le passage au prélèvement à la source ?
Merci d’avance de votre réponse !
février 5th, 2017 le 23 h 25 min
Bonsoir Ingrid,
Et bienvenu dans le monde impitoyable de la « défisc » ;-)
Je vous remercie pour votre question, on ne peut plus légitime.
En effet, les revenus 2017 ne seront pas imposés, aussi il sera difficile de les « défiscaliser » ;-)
Cependant le législateur n’a pas suspendu pendant un an les dispositifs permettant de financer des secteurs entiers de notre économie.
Les conséquences seraient désastreuses.
Ainsi, les réduction d’impôts habituellement octroyées feront l’objet d’un remboursement l’été prochain (sous forme de crédit d’impôt).
Quant aux dispositifs offrant une déduction du revenu imposable (le PERP, par exemple), l’avantage fiscal passe à la trappe.
Les maintenir serait techniquement délicat et en plus, ça ne finance pas spécialement une cible économique précise.
Cette année, il faut donc s’abstenir de réduire son revenu imposable, à défaut de réduire ses impôts.
octobre 1st, 2017 le 10 h 32 min
Notre sélection de FIP Corse (IR 2017) vient d’être mise à jour.
Sont comparés les cinq fonds suivants : Néoveris Corse 2017, Corse Croissance n°4, Corse Développement n°2, Suminà n°3 et Kallisté Capital n°10 : http://www.la-boite-a-finances.com/comparateur-fcpi-fip
novembre 18th, 2017 le 15 h 48 min
Je vous remercie pour votre question, on ne peut plus légitime.
En effet, les revenus 2017 ne seront pas imposés, aussi il sera difficile de les « défiscaliser » ;-)
Cependant le législateur n’a pas suspendu pendant un an les dispositifs permettant de financer des secteurs entiers de notre économie.
Les conséquences seraient désastreuses.
Ainsi, les réduction d’impôts habituellement octroyées feront l’objet d’un remboursement l’été prochain (sous forme de crédit d’impôt).
Quant aux dispositifs offrant une déduction du revenu imposable (le PERP, par exemple), l’avantage fiscal passe à la trappe.
Les maintenir serait techniquement délicat et en plus, ça ne finance pas spécialement une cible économique précise.
Cette année, il faut donc s’abstenir de réduire son revenu imposable, à défaut de réduire ses impôts.
je viens de lire ça sur les revenus non imposés en 2017? il faudra expliquer , difficile tout ça !
j martin
novembre 21st, 2017 le 13 h 35 min
En effet, tout cela est exact mais pas très à jour.
En juillet dernier, cette réforme à été décalée d’un an.
Les revenus de 2017 seront imposés normalement.
À partir du 1er janvier 2019, l’impôt sera prélevé à la source par l’employeur ou autres organismes distribuant des revenus. Quant aux autres revenus, tels que ceux des indépendants, ce devrait être à eux de se prélever tout seul ! … Comme le font déjà les sociétés avec la TVA ou l’impôt sur les sociétés.
Et ainsi, « l’année blanche » sera pour 2018.
Comme précisé dans l’article que vous citez, les réductions d’impôts seront applicables sous forme d’un crédit d’impôt (FCPI, FIP, SOFICA, Girardin industriel… ).
Par contre, les déductions du revenu fiscal devraient rester sans effet.
En conséquence, il sera par exemple, parfaitement inopportun de verser sur un PERP.
J’emploie ici le conditionnel, car je pense que techniquement, les déductions pourraient aussi s’appliquer.
En effet, l’administration fiscale connaîtra malgré tout, les revenus des contribuables et établira les avis d’imposition sur les revenus de 2018.
Et d’ailleurs, pour ceux qui pensaient qu’à l’avenir, le prélèvement à la source allait leur éviter de remplir leur déclaration de revenu, ce sera une profonde déception.
Vous aurez toujours à vous plonger dans cette paperasse annuelle.
Et vous ne perdrez jamais de vue l’effort financier que vous réalisez afin de bénéficier des services publics ;-)
novembre 29th, 2017 le 15 h 22 min
Bonjour,
Vous payez 1000, vous recevez 380 de crédit d’impôt.
Pour une opération blanche, vous avez donc (en restant simple) un rendement de 380/(1000-380), soit 61%.
Et non 38%.
Cela fait une certaine différence ?
novembre 29th, 2017 le 16 h 01 min
61% sur 8 ans, cela fait (1,61^(1/8)) – 1
donc 6,13% par an.
Assez près de vos 5,73% annuels, qui prenaient en compte des frais d’entrée de 4%, je crois.
Il s’agirait donc d’un abus de langage, pas d’une faute de calcul.
Cela dit, votre calcul du 9 janvier est FAUX, je trouve un gain de 51,5% = (100-2,89)/(62+2) à la puissance 1/9
novembre 29th, 2017 le 16 h 08 min
soit 4,74% par an
novembre 30th, 2017 le 1 h 15 min
Jeff,
Vous avez raison, mais petit calcul du 9 janvier dernier était un peu trop simpliste ;-)
Et si le gain n’était pas tout simplement ?
1-(38+100-2.89)/102 = 32%
Pour le calcul du TRI,
je sors 102 l’année N,
je récupère 38 à N+1,
ainsi que 100-2,89 = 97,11 à N+9
et j’obtiens : 4,45%
Ce résultat est différent de (1,32^(1/9))-1 = 3,2% car le gain est récupéré pour parti à N+1, puis à N+9.
Bref ! Merci beaucoup pour vos excellentes remarques.
Maintenant, le TRI n’est qu’un moyen limité pour comparer les dispositifs de défiscalisation, entre eux.
Cela suffit pour des choses simples comme un FIP.
Par contre, pour comparer des produits plus complexes comme le PERP ou le Girardin industriel, il faut utiliser une « approche globale » qui tient compte de la situation personnelle du contribuable.
Et je crois que vous seriez surpris par les développements que cela implique.
octobre 14th, 2020 le 10 h 31 min
Les taux de réduction ont évolué en 2020 comme indiqué en asterisque dans l’article.
Pour plus de détails se reporter à notre page dédiée : https://la-boite-a-finances.com/reduction-impot