L’histoire ne fait que se répéter : ces soldes de juillet 2012 me rappellent celles de janvier 2003…
« La bourse, c’est le seul grand magasin où en période de solde, il n’y a personne. »
Dixit Warren Buffett
En d’autres termes, quand les actions ne sont pas chères, personne n’en veut.
Et les investisseurs, c’est vous.
Je ne le dis pas trop fort, car c’est difficile de conseiller d’acheter quand on n’est jamais sûr d’avoir touché le plus bas, mais à plus long terme, je partage l’avis de ce fameux gérant : les risques sont très faibles.
Maintenant, vous avez le choix entre :
- des obligations ou du monétaire qui rapportent 3%
- et qui supportent des risques qu’il y a encore peu, on n’imaginait pas
- et des actions qui rapportent 5% plus la croissance à venir des entreprises et de l’économie qui sera accélérée par l’inflation décidée par nos dirigeants pour résoudre la crise (il faut dire qu’ils n’ont pas trop le choix)
- avec pour risque, la disparition fort peu probable de l’économie de marché.
Ce ne sera pas plus compliqué que ça
et surtout, cette situation n’a rien de nouvelle.
Les crises se succèdent pour diverses raisons, mais le résultat est toujours le même:
Beaucoup de perdants et quelques opportunistes.
août 19th, 2012 le 8 h 43 min
Encore faut il oser prendre le risque d’acheter une action au plus bas… au risque de tout perdre si la société en question s’effondre.
août 19th, 2012 le 15 h 41 min
C’est pour cela que je recommande d’acheter des actions de nombreuses sociétés dans des secteurs et des zones géographiques différentes.
Je dirais même qu’il ne faut pas tout miser sur les actions et panacher avec des obligations de différents types, voir des matières premières, de l’immobilier et même de la vente à découvert (permettant de gagner quand les marchés baissent).
En fait, un être humain seul et qui par ailleurs n’a pas toute ses journées à consacrer à cela, n’a à mon avis aucune chance de remplir correctement cet objetcif.
Et ceux qui essayent finissent toujours par se faire plumer par les professionnels.
On les appellent « boursicoteurs » !?
Sinon en effet, il fallait oser écrire cet article dès le 5 juillet dernier et même conseiller à nos clients prêts à prendre des risques d’arbitrer vers les actions dès la fin du printemps.
Maintenant, ça va nous permettre sereinnement de proposer à nos clients dans les prochaines semaines, d’arbitrer dans l’autre sens, afin de sécuriser les plus-values acquises cette été.
Ainsi ils revendront leurs actions à ceux qui vont arriver sur les marchés, attirés par la hausse des cours.
Des boursicoteurs, probablement ?!
Présenté ainsi, je sais que c’est peu glorieux.
Mais on n’empêche pas les gens de jouer au casino.
Le jeu est dans la nature humaine.
Bien sûr, la décision du moment d’arbitrer et de son ampleur n’est pas encore arrêtée.
En fait, en fait ça dépendra du comportement de nos dirigeants politiques européens.
Et si je suis à nouveau suffisemment sûr de mon opinion, j’écrirais peut-être un article ;-)