Cette somme représente le manque à gagner pour l’Etat par le jeu des niches fiscales accordées aux ménages, principalement dû à la refonte du barème de l’impôt sur le revenu, à l’exonération fiscale des heures supplémentaires et au crédit d’impôt sur la résidence principale (intérêts d’emprunt et dépenses en faveur des économies d’énergie). Les réductions d’ISF pour investissement dans les PME et le bouclier fiscal, très médiatisés, n’auraient coûté à l’Etat « que » 1 milliard et 580 millions d’euros respectivement.
Source : Challenges – Sept 2009
A présent, ces 18 milliards peuvent être mis en perspective avec le déficit de l’État attendu pour cette année à 140 milliards d’euros, qui peuvent eux-même être mis en perspective avec les 1 428 milliards de dette publique de la France (au 30 septembre 2009), qui peuvent être mis en perspective avec les 11 776 milliards de dollars de déficit des États-Unis à la même date.
Mais il n’y a pas lieu de paniquer, s’il y a dette, c’est qu’en contre-partie il y a créance. Personnellement, j’ai choisi mon camp : j’épargne (enfin, j’essaye) !