Dans la période agitée que traverse l’Europe, rares sont les semaines où les médias ne nous parlent pas de notation d’Etat revue à la baisse, de risque de perte de triple A etc.

J’imagine aisément que pour une grande partie de la population, il doit être difficile de s’y retrouver avant même de comprendre le mécanisme (les complexes mécanismes) qui mènent à dégrader ou élever la note souveraine d’un Etat. Ce qui se retient aisément, par contre, c’est qu’il s’agit de sa capacité à rembourser sa dette souveraine. C’est surtout sur l’emprunt à long terme que cette notation s’apprécie.

Cependant, l’impact et les conséquences d’une notation donnée ne peuvent être évalués que dans une vue d’ensemble des différentes notations au sein de l’Europe. Si tout le monde est bon, gare à ne pas être dégradé mais si l’ensemble est dégradé, on ne fait que se rapprocher des autres, tout en restant dans la moyenne haute.

L’agence Reuters à réalisé un tableau de synthèse très simple dans son article du 27 janvier 2012 traitant de la dégradation des notes de la Belgique, de Chypre, de l’Espagne, de l’Italie et de la Slovénie par l’agence Fitch. Il permet d’avoir une vue d’ensemble, non seulement des notations faites par Moody’s, Standard and Poors et Fitch, sur les 5 pays mis en lumière (en rouge), mais aussi des principaux États européens :

notations_souveraines_europe_2012

Retrouvez l’information de l’agence Reuters dans l’article source => http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE80Q0GE20120127