Marchés financiers

Tsipras, ce héro tragique grec

Comme on s’en doute, je suis profondément libéral et je n’ai donc aucune affinité avec les extrémistes qui prospèrent actuellement.
Ainsi à mes yeux, Alexis Tsipras incarne la pire idéologie.
Néanmoins, je lui concède volontiers que son action est proche de la perfection. (lire la suite…)


Grexit : les conséquences

© Graphies.thèque / Fotolia

© Graphies.thèque / Fotolia

Aujourd’hui, bien malin qui pourra prédire si la Grèce va quitter ou rester dans l’Union Monétaire.

En effet, on assiste à présent à une accélération du jeu politique avec des déclarations de plus en plus contradictoires de la part des dirigeants impliqués.
Ces derniers jours, la volatilité sur marchés ne grimpe pas par hasard.

Intéressons-nous à l’après Grexit, puisque c’est une option.

(lire la suite…)


Procrastination politique

Ce matin, 541 élus du Bundestag ont voté un prolongement du programme des aides internationales à la Grèce jusqu’au 30 juin 2015 (32 votes contre et 13 votes blanc).
Autant dire que le Grexit (risque de voir la Grèce abandonner la monnaie unique) vient de s’éloigner rapidement.
Au delà de cette échéance à 4 mois, cet épisode nous montre à quel point le camp de l’orthodoxie européenne (l’austérité) n’a malgré tout pas envie de voir la Grèce quitter la Zone euro.
Je pense qu’avec l’élection d’un partie d’extrême gauche à sa tête, la Grèce a fait comprendre qu’elle n’avait plus grand chose à perdre.

Sinon, je ne sais pas qui des allemands ou des grecs ont cédé car dans le fond, rien n’est réglé.
Il semble que Syriza ait mis beaucoup d’eau dans son vin en renonçant à nombre de promesses électorales.
Un peu trop d’ailleurs pour 450 grecs qui ont manifesté contre le pouvoir, ce soir à Athènes.
Cependant les dirigeants grecs ne se sont engagés que sur des promesses non chiffrées, pour obtenir ce blanc-seing allemand.
On négocie pour gagner du temps et pour tirer la couverture à soi.
L’essentiel étant de ne jamais perdre la face.
C’est le jeu politique.

(lire la suite…)


Crise grecque : 2015 n’est pas 2011

Ce qui a changé entre la crise de 2010/2011 et celle de 2015, c’est la nature du risque.
En 2010/2011, on avait peur que le défaut de paiement de la Grèce fasse flamber les taux des obligations d’État des autres pays de la Zone euro qui étaient aussi en position délicate (l’Italie, l’Espagne, le Portugal et l’Irlande).

C’était un problème purement purement financier qui a été résolu par des décisions politiques (rachat de la dette par le FESF et décote de sa valeur).

Cependant, comme toujours en pareil cas, la difficulté financière s’est rapidement propagée à la société et donc a impacté les citoyens de ces pays, avec comme conséquences : explosion du chômage, déflation salariale, précarisation, recul des prestations sociales…

(lire la suite…)


  • Avant-propos

    Les articles de ce blog d'opinion personnelle et de libre réflexion n'engagent que leurs auteurs, et ne comportent aucun contenu publi-rédactionnel.
  • S’abonner

    flux rss